Écrit par Cécile
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Trois grandes options s’offrent aux pénichards : l’équipement tout-à-la-berge, un équipement complet à quai et léger pour le voyage ou, enfin, l’autonomie totale avec toutes les commodités. En fonction de ce premier choix, une catégorie de budget sera déterminée. La liberté a un prix. De manière générale, lorsque les berges sont aménagées, un accès aux services est prévu. Elles sont généralement équipées de bornes, placées tous les 40 mètres, qui abritent les arrivées diverses d’eau, électricité ou téléphone. Les pénichards sont pratiquement tous d’anciens « terrestres », ils ont appris à vivre dans un certain confort et ne comptent pas se passer de ces services en abondance. |
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Écrit par Cécile
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Toutes les péniches possèdent des cuves où est stockée l’eau potable. Celles-ci ont une capacité entre 1 000 et 5 000 litres. La quantité n’est pas un problème pour une péniche lestée à l’eau qui peut contenir jusqu’à 30 000 litres. Le plus fréquent est une cuve confectionnée sur toute la largeur du bateau (4 m), à l’arrière, sur 50 centimètres de long et sur 60 centimètres de haut, offrant déjà une capacité de 1 200 litres. Le fait de la situer devant la cale à moteur permet de réduire en partie la transmission des bruits mécaniques vers les parties habitées. Selon le plan d’aménagement, chacun peut disposer d’autres cuves à des endroits différents. Il est important de réaliser un pontage entre toutes les cuves et d’équilibrer leurs masses respectives pour maintenir l’horizontalité du bateau, élément à prendre en compte pour tous les réservoirs (fuel, eaux usées…). |
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Écrit par Cécile
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La loi belge n’interdit pas le rejet des eaux usées dans le cours d’eau, mais tôt ou tard, la réglementation se durcira. Par esprit citoyen, autant que par prévention, une petite station d’épuration ou au moins une cuve de rétention sont à prévoir. L’épuration s’effectue en deux phases : un pré-traitement anaérobie, suivi d’une épuration aérobie. Tous les effluents sont décantés dans la fosse de pré-traitement. Des rames de textiles sont immergées dans le compartiment de traitement où des bactéries épuratoires croissent sur des fibres non-tissées. L’apport d’oxygène augmente les performances du système. Durant la dernière phase, le chlore élimine les germes pathogènes. Ce dispositif contient une pompe de relevage indispensable pour le renvoi des eaux, ainsi traitées, au-dessus du niveau de l’eau. En fonction du nombre d'occupants, les prix varient entre 2 300 et 3 400 €. Certains utilisent un wc à broyeur, qui n’épure rien, mais qui rejette les déchets plus discrètement.
Les toilettes, douches et baignoires sont généralement installées sous la ligne de flottaison. Une station de relevage est donc nécessaire pour permettre l’évacuation des eaux usées en dehors du bateau, à moins de surélever tous ces équipements. |
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Écrit par Cécile
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Afin d’alimenter tous les appareils électriques, une installation classique en 220 volts est nécessaire. Cependant, l’eau occasionnant un risque accru de panne ou d’électrocution, la prudence exige une multitude de protections de sécurité telles que des disjoncteurs différentiels, des commutateurs automatiques, voire des alarmes. Aucun câble électrique ne peut être disposé au fond de la cale, il est préférable de les installer le plus haut possible au-dessus de la ligne de flottaison. |
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Écrit par Cécile
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Depuis quelques années, le téléphone cellulaire ou GSM est devenu d’un accès tout à fait abordable et il est idéalement adapté à la vie mobile même si l’entièreté du territoire n’est pas encore desservie. Le téléphone fixe, utilisé dans la plupart des maisons, est aussi disponible sur un bateau-logement. Si un câble téléphonique passe à proximité de l’emplacement, une prise de chantier, dite prise foraine, pourra être placée devant la péniche. Si ce n’est pas le cas, il est possible de faire prolonger le réseau, aux frais du propriétaire. Il est également possible de ne pas avoir de câble entre la berge et le bateau grâce à un téléphone portable dont l’émetteur est placé sur la berge. Cela permet de pouvoir larguer les amarres sans avoir à s’en occuper. Evidemment, le bateau ne doit pas quitter le rayon d’action d’un tel téléphone. |
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Écrit par Cécile
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Lorsque la berge est aménagée, une simple demande suffit pour que la poste distribue le courrier. La boîte aux lettres doit être placée sur la terre ferme, non sur le bateau. Si la berge n’est pas aménagée, comme les forains, il faut disposer d’une boîte à terre. |
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Écrit par Cécile
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L’enlèvement des immondices est à négocier avec la commune. Si cela n’est pas possible, le pénichard devra apporter ses poubelles lui-même à la décharge ou aux écluses. |
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Écrit par Cécile
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Pouvoir garer sa voiture sur sa péniche est une forme supplémentaire d’autonomie. En zone urbaine, mettre sa voiture sur son bateau peut être à la fois une forme de sécurité et une économie de garage ou de contravention. Dans une zone rurale, au contraire, il s’agit d’un moyen intéressant pour un long séjour dans la nature. Lors de la navigation, la voiture est immobilisée par des cales, bien que le frein à main soit suffisant. La disposition la plus pratiquée est la voiture à l’air libre et en travers sur le pont. Elle permet une mise à terre facile. Une freycinet dispose de 5 mètres de large. On peut y placer un véhicule d’une longueur allant jusqu’à 4,70 mètres, soit pratiquement tout type de voiture. Le pare-chocs s’aligne à la bordaille et laisse suffisamment de place pour circuler à l’autre extrémité. Sur une péniche plus petite, il faut réduire ses ambitions et ne pas dépasser la catégorie des 3,70 mètres. Une voiture moyenne pèse environ une tonne, ce poids réparti sur un bateau de 25 x 4 m l’enfonce de un à deux insignifiants centimètres. |
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Écrit par Cécile
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Les mariniers se sont toujours bien chauffés, surtout lorsqu’ils transportent du charbon ou du fuel car la coutume les autorise à prélever dans la cargaison ce qui leur est nécessaire. C’est pourquoi il y a toujours un poêle à charbon ou une cheminée dans le logement d’origine et qu’un rouf n’est jamais isolé.
Le chauffage n’exige pas d’être surpuissant sur un bateau. En effet, près d’un tiers de la surface extérieure baigne dans un milieu à température presque constante : l’eau. |
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